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Quelle est la meilleure assurance de prêt immobilier ?

Quelle est la meilleure assurance de prêt immobilier ?

Lors de la mise en place d’un prêt immobilier, votre objectif en tant que futur emprunteur est principalement d’obtenir les meilleures conditions de financement. La plupart du temps, vous assimilez obtenir les meilleures conditions de financement pour obtenir le meilleur taux de prêt immobilier. Pour cela, vous avez tendance à entrer dans le jeu de la vente de taux même à tomber sur la partie de l’assurance emprunteur et donc accepter de payer plus sur cette partie.

Comparateur d’assurance de prêt immobilier

En tant que courtier d’assurance emprunteur, je reçois régulièrement le genre de message suivant de la part de l’emprunteur qui en est à la phase de négociation.

A voir aussi : Comment comparer une assurance crédit immobilier ?

« Je viens de recevoir une proposition pour un « nom de la banque », qui ne veut pas entendre parler de délégation d’assurance. Selon eux, quand j’ai eu le courtier à tel : « avec un taux à ce taux, il est non négociable », sinon ils ne peuvent pas agir sur. Comme tu dis qu’ils veulent que j’achète un tarif. Mon idée est d’envoyer un e-mail pour savoir quelles sont les garanties de couverture, afin que je puisse faire une comparaison. Qu’est-ce que tu dis ?

« Bien sûr, je connais le terrain de la réalité et il ne surprend pas moi, mais peut-être pas pour les mêmes raisons que vous. Ce type de message est le résultat de la méthode classique de négociation d’un crédit immobilier : perdre d’un côté pour gagner de l’autre.

A découvrir également : Comment changer d'assurance prêt immobilier ? 

Dans une négociation, j’ai toujours accepté de perdre un peu, mais pour gagner beaucoup. Aussi, je ne comprends pas (bien si je sais, soyez assuré) pourquoi les emprunteurs acceptent de gagner un peu et de perdre beaucoup.

Je vais donc poser une question simple à laquelle nous tenterons de répondre ensemble en racontant la petite histoire de la négociation d’un prêt immobilier.

Meilleur taux de prêt immobilier ou meilleur taux d’assurance emprunteur, devrions-nous choisir ?

Dans le même style, il nous rappelle un autre type de choix : boire ou conduire, il est nécessaire de choisir.

Pour cette affirmation, tout le monde acquiesce. Nous connaissons la raison du chemin, les risques, la sanction du policier, les idées fausses et beaucoup d’autres choses qui nous ont été inculquées depuis notre plus jeune enfance. Eh bien, comprendre qu’entre l’alcool ou la conduite et notre question sur le choix du meilleur taux (assurance emprunteur ou prêt immobilier) je vois différentes similitudes.

Je voudrais donc passer de cette déclaration pour vous donner une réponse au sujet de notre choix possible entre de meilleurs taux d’assurance des emprunteurs et le meilleur taux de prêt.

Commençons par le début. Lorsque vous allez à une banque pour obtenir un crédit immobilier, le conseiller vous demandera une assurance emprunteur pour couvrir le financement qu’il vous donnera. Cette assurance emprunteur couvre les risques de décès, d’invalidité et d’arrêt de travail. Au moins, c’est ce qui est généralement demandé lorsque votre prêt à la maison est un prêt de résidence principale. Nous parlerons en langage technique des garanties de décès PTIA IPT ITT et parfois même IPP (voir « Garanties de décès, PTIA, IPT, ITT, IPP de votre assurance prêt immobilier : définitions et explications « )

Cette assurance emprunteur est à la base exprimée en taux (0,10 %, 0,20 %,…) et elle s’applique ou est exprimée en pourcentage du capital initial. Ainsi, avec un taux de 0.20% sur un prêt de 200.000€ sur 20 ans, nous aurons un coût moyen d’assurance de 400€ par an (0.20% * 200 000€) ou 8000€ sur la durée (400€* 20 ans).

Cette assurance peut être souscrite auprès de la banque (ce sera le conseil ou plutôt le souhait de votre banquier) ou par l’intermédiaire d’un assureur externe. Le fait de passer par un assureur à l’extérieur de la banque et ce qu’on appelle faire une délégation d’assurance. Bien sûr, comme sur chaque type de contrat d’assurance (voiture, habitation, assurance emprunteur,…) il y a des différences de prix. La particularité de l’emprunteur marché de l’assurance est que les écarts de prix peuvent aller de simple à quadruple, surtout lorsque vous êtes jeune, non-fumeur et emprunteur à court terme.

Pour vous donner une idée, taux de prêt de 0,10% économisé sur un prêt de 200.000€ sur 20 ans cela fait 2015€ de gain. Un couple de 30 ans économisera environ 12 000€ sur le même prêt s’il choisit une assurance auprès de sa banque. Cela représente près de 0,60 % du taux d’emprunt si nous devions faire une conversion.

Obtenir le meilleur taux d’assurance emprunteur est donc une nécessité lorsque vous voulez vraiment obtenir les meilleures conditions de financement. C’est la solution que nous avons recommandée pour que les emprunteurs puissent réaliser un gain réel sur leur prêt immobilier.

Certains acteurs ou communicateurs, dans le meilleur des cas, vous diront qu’il est nécessaire de viser le meilleur TAEG, c’est-à-dire celui affiché par votre banque sur la simulation de prêt ou le offre définitive de prêt immobilier, qui est censé refléter le coût réel de votre emprunt en pourcentage.

À mon niveau, je vais vous dire qu’il s’agit d’un réel APR que vous devez viser, c’est-à-dire celui qui correspond à ce que vous allez réellement payer (toujours en pourcentage) et que vous devez apprendre à calculer vous-même. Seul ce REEL APR est valable pour votre taux d’emprunt global.

Chaque mois, nous publions les meilleurs APRs du moment et vous expliquons comment obtenir les meilleures conditions d’emprunt grâce à la nouvelle méthode de négociation d’un crédit immobilier.

Cette méthode a été construite sur la base de faits concrets, car comme dans n’importe quel domaine il y a la théorie et la pratique. En lisant cet article, vous n’aurez plus aucun doute qu’il est nécessaire de choisir entre le meilleur taux d’emprunt et le meilleur taux d’assurance emprunteur.

Néanmoins, afin de vous aider, nous ferons ce fameux parallèle entre le choix de l’alcool ou de la conduite et le choix d’avoir à choisir entre le meilleur taux d’emprunt et le meilleur taux d’assurance prêt.

Comme mentionné plus haut, le fait de devoir choisir entre l’alcool ou la conduite a été martelé par les médias sous toutes ses formes. Écrit, oral, avec des messages forts ou une méthode plus douce utilisant un ton pédagogique.

C’ est un message orienté vers la simplicité et l’efficacité. Ne pas boire avant de conduire apporte une sécurité totale tant en termes de risque pour la vie que pour le portefeuille (pas d’amende) ou la continuité de notre permis de conduire.

Imaginez que toute communication est orientée différemment, c’est-à-dire sur le fait que la prise d’un bonbon à la menthe, il est possible de passer l’alcootest sans souci.

Nous savons tous que cette communication présentée dans notre jeunesse par les théoriciens de la fête du samedi soir prend des risques différents. En effet, ce n’est pas parce que nous mangeons un bonbon à la menthe que nous définitivement passer à l’alcootest, que nous allons récupérer la capacité de réflexe et d’analyser qui nous permettra d’éviter un accident.

Pourtant, lorsqu’il s’agit de meilleurs taux d’emprunt et d’assurance d’emprunt, il semble que ce type de communication ait pris le relais.

En effet, au lieu de communiquer sur des choses simples et efficaces (pas besoin de faire un choix entre le meilleur taux de prêt et le meilleur taux d’assurance), il est l’alternative (bonbons à la menthe) doit être dit systématiquement et qui est mis en avant.

Ainsi, l’emprunteur agressé avec des informations de ce type a fini par en faire une vérité et pense qu’il doit faire un choix dans un bon taux de prêt et un bon emprunteur de taux d’assurance. Il dissimulera ainsi la solution de base et se repliera sur une solution de pliage.

Remetons les choses dans leur contexte et posons les bonnes questions

Lorsque votre banquier ou courtier immobilier vous dit que vous devez prendre une assurance de la banque pour obtenir un meilleur taux de prêt et que vous aurez un an pour changer d’assurance prêt avec la loi Hamon cela doit être traduit par : « laissez-moi encaisser ma commission et/ou mes honoraires et vous, Monsieur le client que j’avais embauché pour vous trouver les meilleures conditions de financement, vous dirigerez seul toute la partie administrative avec le risque de ne jamais être en mesure de changement d’assurance ».

Il vous fait prendre le risque en tant qu’emprunteur de rencontrer de sérieuses difficultés et surtout de vous faire perdre les milliers d’euros qui existent entre le prix d’une assurance emprunteur délégation et celui que vous avez accepté de prendre dans votre banque.

Vous ne mettez pas fin à une assurance de prêt immobilier car une assurance habitation est résiliée, c’est-à-dire en envoyant un simple recommandé. Une résiliation de l’assurance emprunteur est de montrer le blanc de votre banque patte, c’est-à-dire pour lui prouver que vos garanties sont équivalentes à celles que la banque vous a vendues. C’est le seul domaine où le fournisseur d’un produit (la banque vend son assurance emprunteur et ses contributions encaissées) doit vous donner la permission d’aller à son concurrent.

Imaginez si vous faisiez du shopping dans une grande zone A et pour aller à B, vous avez dû demander l’autorisation. Vous dites vous-même, mais dans quel monde nous vivons. Alors bienvenue dans le monde du marché de l’assurance emprunteur.

Donc, bien sûr, il crée de nombreux excès et c’est à la fin tout à fait normal. Sur le menu :

  • Absence de réponse à vos lettres recommandées
  • Reprises multiples pour l’application de la loi
  • Multiplication des échanges de courrier pour des documents prétendument manquants
  • Prolongation des délais menant à un double échantillonnage
  • Tentative de dissuasion orale

Et en fin de compte un risque assumé entièrement par l’emprunteur. Comme toujours les théoriciens de la fête du samedi soir sur un fond de bonbons miraculeux à la menthe aura disparu quand vous serez seul derrière le volant…

Lorsque les médias ou les acteurs du crédit immobilier communiquent presque exclusivement sur les nouvelles d’un éventuel changement d’assurance chaque année à la date anniversaire par le biais de l’amendement Bourquin sans indiquer qu’il est possible d’établir un contrat d’assurance en même temps que le prêt, il me semble que les informations principales sont prises pour tous les emprunteurs qui sont en train de constituer leur dossier d’emprunt

Même chose quand on parle de changement possible à tout moment. C’est un projet simple à ce stade et nous oublions de rappeler ici aussi la possibilité de choisir son assurance dès que le financement est mis en place.

Aussi, lorsque nous parlons de « négocier » une délégation d’assurance lors de la mise en place d’un prêt immobilier, ce n’est certainement pas le bon terme qui est utilisé. On ne négocie pas. Nous appliquons une loi.

Ce droit est celui que vous confère en tant qu’emprunteur la loi Lagarde de 2010. Cette loi, qui correspond au message original, c’est-à-dire « boire ou conduire, il faut choisir » a été complètement asphyxiée par les différentes théories de bonbons à la menthe qui se sont ensuite superposées.

Nous allons vous le présenter et surtout vous montrer, comment l’appliquer car à notre question initiale « Meilleur taux hypothécaire ou meilleur taux d’assurance emprunteur : devrions-nous faire un choix ?  » la réponse est un grand NON

NON, il n’y a pas de choix à faire et vous avez droit à l’entrée et au dessert contrairement à ce que la plupart des distributeurs de crédit auraient tendance à vous faire penser.

La loi Lagarde indique 3 points importants :

Premier point :

  • article L.312-8 : « L’emprunteur peut souscrire à l’assureur de son choix doit fournir une assurance dans les conditions prévues à l’article L.312-9 ».

Ce point confirme qu’il n’y a pas de choix entre le meilleur taux de prêt et le meilleur taux d’assurance puisque l’emprunteur est libre de choisir son contrat d’assurance. À ce moment-là, pourquoi l’emprunteur choisit-il un contrat plus coûteux avec un taux d’assurance qui est de 2 à 3 fois plus élevé et qui, la plupart du temps, a des garanties moins élevées ?

Deuxième point :

  • Article L.312-9 : « Le prêteur ne peut refuser en garantie un autre contrat d’assurance à condition que le contrat ait un niveau de garantie équivalent au contrat d’assurance collective qu’il propose. Toute décision de refus doit être justifiée ».

Lorsque le texte indique que le prêteur, c’est-à-dire que la banque « ne peut », il faut comprendre « il n’a pas le droit ». Lorsque nous n’avons pas le droit de faire quelque chose (conduite en état d’ébriété par exemple), il me semble qu’il y a une sanction. C’est le cas et nous verrons comment cela peut fonctionner. C’est là que le reste de cet article de la Loi est logique. Pour qu’il y ait une sanction, il doit y avoir une conclusion.

La règle est simple, il est nécessaire de fournir un contrat avec un niveau de garantie équivalent à celui de la banque. En lisant le texte, on peut imaginer que c’est une chose complexe. C’est souvent la présentation orale de ce point par un conseiller bancaire qui peut le faire réfléchir, mais je vous rassure qu’il n’y a généralement rien de plus simple si vous êtes accompagné d’un professionnel dans le domaine. Choisir un contrat équivalent est une vie quotidienne pour un expert dans le domaine.

Le domaine est celui de l’assurance emprunteur. Vous ne traitez pas l’assurance avec un professionnel du crédit. Dans la plupart des cas, ce n’est tout simplement pas son travail.

En ce qui concerne l’éventuel refus de la banque nous touchons donc ici un point essentiel car il doit être motivé (comprendre justifié) par ÉCRIT !

L’écriture est la seule façon de faire une déclaration que entraînerait une sanction ou, du moins, une crainte de punition.

Tout distributeur de crédit sera en mesure de vous faire réfléchir au choix oral entre le taux d’assurance et le taux d’emprunt. Tout distributeur de crédit peut vous dire qu’il n’accepte pas votre délégation d’assurance. D’un autre côté, quand il s’agit d’écrire, il n’y aura plus personne et c’est sur cet aspect que nous devrons filtrer…

Nous pouvons négocier l’achat d’un tapis oralement. Nous devons, au contraire, toujours négocier son assurance emprunteur par écrit. Voyons voir comment.

Troisième point (encore article L.312-9)  :

  • « Le prêteur ne peut modifier les conditions du taux de prêt fixé dans l’offre définie à l’article L.312-7, qu’il soit fixe ou variable, en échange de son acceptation en garantie d’un contrat d’assurance autre que le contrat d’assurance collective qu’il propose ».

Cette partie du texte précise précisément ce que la banque n’a pas le droit à faire et qui serait donc punissable.

Dans la négociation, il est toujours nécessaire de laisser la partie adverse aller de l’avant afin de connaître sa proposition. Vous serez en mesure d’aller de l’avant et de faire votre demande écrite de revenir au cadre juridique.

Pour que le banquier puisse vous répondre par écrit (cadre de la loi Lagarde), il doit pouvoir disposer de la vôtre.

La loi Lagarde lui demande d’étudier le contrat d’assurance choisi par l’emprunteur afin de déterminer s’il est équivalent au sien. Dans le contexte où ce n’est pas le cas, il doit se fier à des documents écrits pour vous répondre.

Pour cela, vous avez besoin de la proposition écrite du banquier (et nous sommes ici encore dans la méthode de négociation de crédit immobilier qui consiste à obtenir un APR immobilier. Il est donc essentiel d’obtenir ce document. Ne soyez pas satisfait d’un ou une simulation de prêt faite par un logiciel de courtier en crédit. Ces éléments n’ont aucune valeur et vous ne pourrez pas compter sur eux pour demander une délégation d’assurance.

Vous avez besoin de l’information que la banque a l’obligation (également légale) de vous fournir la simulation de prêt immobilier et la fiche d’information normalisée sur l’assurance emprunteur. Voici un exemple des deux documents en question :

  • Simulation de prêt immobilier (ou simulation de financement)
  • Fiche d’information normalisée sur l’assurance emprunteur

Dans la simulation de prêt, vous trouverez le montant du prêt, le taux d’emprunt, le coût de l’assurance emprunteur de votre banque, mais aussi quelques points supplémentaires non développés par un conseiller bancaire ou un courtier immobilier. J’ai pris soin de les entourer

« Sur le quota de prêt assuré retenu par l’Emprunteur, seule la partie de l’assurance obligatoire visée à l’alinéa « Assurance (s) » est prise en compte en compte dans le calcul de l’APR »

« Quota assuré à 100 000 % dont part obligatoire : 67,00 % et action facultative : 33,00 % »

Ce passage (toujours écrit comme vous le voyez) vise à vous rappeler que même si votre banque ou votre courtier immobilier vous annonce une demande d’assurance auprès de la banque d’un montant de 150% (c’est le cas dans cette simulation de prêt), seule une couverture de 100% est obligatoire

En ce qui concerne la fiche d’information normalisée sur l’assurance emprunteur, nous avons ici un document entièrement dédié aux caractéristiques du produit et rappelle une fois de plus (joint dans le document) que « La quoteté requise ci-dessus est définie comme un prêt et non un candidat à l’assurance ». Les caractéristiques données sur les différentes garanties de décès Ptia IPT ITT et IPP sont les fameux critères d’équivalence qui seront étudiés ou contrôlés par votre banque afin de voir si votre assurance emprunteur de délégation est acceptable pour couvrir votre prêt.

La banque n’aura donc pas le droit de répondre à l’équivalence de garantie demandée avec des critères autres que ceux indiqués sur cette fiche.

Une fois ces articles en votre possession, vous aurez tous les éléments nécessaires pour dire à votre banquier que vous acceptez sa proposition de taux de prêt mais que vous souhaitez prendre un contrat d’assurance externe pour la partie assurance emprunteur. Vous n’avez pas besoin de vous justifier ou de discuter, nous sommes dans le cadre d’une loi. Lorsque nous allons voter, il ne me semble pas qu’on demande la permission d’entrer dans votre bureau ou de prétendre que l’on est légitime. Ici, c’est exactement la même chose.

Voici un courriel typique qui pourrait être envoyé à votre conseiller bancaire. Vous pourrez l’adapter en fonction des relations que vous avez avec lui. Si vous passez par un courtier en prêts immobiliers, vous pouvez faire de même en leur demandant de transférer votre demande au conseiller à la clientèle de la banque. En effet, ce n’est pas parce que vous n’êtes pas en contact direct avec le conseiller bancaire que la loi ne s’applique pas.

Courrier de demande de délégation :

« Sujet : commentaires sur votre proposition de prêt immobilier

Cher Monsieur, Chère Madame,

J’ ai pris soin d’étudier votre proposition ainsi que les divers éléments supplémentaires que vous m’avez fournis.

En ce qui concerne la partie prêt immobilier et en particulier le taux que vous m’accordez de connaître 1,45% sur 300 mois, je confirme le souhait de travailler avec votre institution.

En ce qui concerne la partie assurance emprunteur et après avoir étudié divers éléments techniques que je souhaite avoir, il semble que je choisirai un contrat externe autorisé par la loi Lagarde.

Aussi, et afin que vous puissiez me confirmer votre accord dans les 10 jours ouvrables légaux, je vous envoie le devis et les dispositions générales.

Rester en attente de retour afin de pouvoir mettre en œuvre ce contrat et vous fournir le certificat d’adhésion que vous serez bénéficiaire.

Eh bien cordialement »

Si cela correspond à votre situation, vous pouvez également ajouter des informations sur la quoteté d’assurance.

Exemple : « Toujours en ce qui concerne l’assurance emprunteur, j’ai noté que seulement 67 % d’assurance pour moi et 33 % pour ma femme n’étaient pas obligatoires. Donc, je vous informe que nous nous limiterons à cette seule partie obligatoire pour le moment » (dans ce cas, fournir un devis d’assurance avec cette quoteté afin d’être en accord avec votre email et faire une demande qui est compréhensible)

Cette demande peut être faite par e-mail. Il n’y a rien de plus à ajouter. A partir de cette confirmation par e-mail, votre banquier dispose de 10 jours ouvrables pour vous répondre. Il y a aussi un délai légal.

A partir de ce moment, le ballon est dans son camp et le devis d’assurance emprunteur doit être étudié avec une réponse écrite obligatoire dans le délai imposé par la loi.

Plusieurs choses sont interdites à votre banque :

  • Répondez oralement : vous serez en mesure de prouver que vous avez écrit mais qu’en retour vous n’avez pas eu de retour écrit
  • L’absence de réponse : vous pouvez prouver que vous avez écrit mais en retour vous n’avez pas eu de retour écrit.
  • Vous faites une réponse qui ne correspond pas dans le cadre de la loi : seulement le critères de sa fiche d’information normalisée sur l’assurance de l’emprunteur peut être repris
  • Augmenter votre taux ou changer les conditions (frais de demande par exemple) : vous aurez sa proposition à 1,45%, si elle monte à 1,60% vous serez en mesure de le prouver

Quand nous avons parlé de l’ivresse au volant, nous nous sommes approchés de la peur du gendarme. En termes de crédit immobilier, il y en a aussi un, notamment en ce qui concerne le respect de la loi Lagarde.

Son nom : ACPR (Autorité prudentielle de surveillance et de résolution). C’est cet organisme peut sanctionner votre banque avec une amende forfaitaire de 3000€ en cas de violation de la loi Lagarde.

Il n’est pas nécessaire de rappeler à votre banquier lors du premier e-mail d’envoi. Néanmoins, si celui-ci ne prend pas votre demande au sérieux ou ne respecte pas le délai de réponse, il peut être approprié de lui donner un rappel. Cela lui montrera que vous êtes parmi les emprunteurs informés et qu’il vaut mieux ne pas aller au-delà du cadre juridique.

Donc vous savez comment ça se passe les choses alors voici la banque par opération bancaire. En effet, le banquier a 10 jours ouvrables, mais c’est un maximum et en fonction du temps que vous avez, il est bon de connaître les fonctions internes de chacun. Voici mon expérience et donc une fois de plus la réalité du terrain :

    • Crédit Agricole : Votre conseiller envoie la demande à un service interne qui vous répondra par écrit. Les 10 jours sont le plus souvent utilisé. La réponse est principalement faite par lettre recommandée avec accusé de réception. Soyez prudent s’il y a plusieurs échanges de courrier parce que votre contrat ne respecte pas le délai de 10 jours est utilisé chaque fois que
  • Banque Postale : la demande est transmise à un service interne.
  • Crédit du Nord (ou SMC, Banque Tarneaud,…) : l’application est transmise à un service interne
  • Société Générale : votre conseiller bancaire dispose d’un logiciel qui fait référence aux contrats d’assurance emprunteur sur le marché. Donc, le logiciel dit OUI ou NON. Problème avec le logiciel, la réponse peut ne pas être à jour ou l’information saisie erronée. Temps de traitement possible 10 minutes montre en main. À la bonne volonté du conseiller bancaire. Si la réponse est non, faites appel à votre conseiller en assurance. S’il maîtrise le sujet, il pourra répondre à une éventuelle coque du logiciel ou du conseiller…
  • BNP : ici aussi, le conseiller bancaire a un logiciel qui fait référence aux contrats d’assurance emprunteur du marché. Donc, le logiciel dit OUI ou NON. Problème avec le logiciel la réponse peut ne pas être à jour ou l’information saisie erronée. Temps de traitement possible 10 minutes montre en main. A la bonne volonté du conseiller. Si la réponse est non, communiquez avec votre conseiller en assurance. S’il maîtrise le sujet, il pourra répondre à une éventuelle coque du logiciel.
  • Crédit Mutuel ou CIC (même groupe donc la même opération) : la demande est transmise à un service interne.
  • Banque Populaire et Caisse d’Epargne (même groupe donc la même opération) : la demande est transmise à un service interne. Méfiez-vous de ces deux banques parce que bien au-delà de demander une assurance externe pour abaisser le taux d’assurance de l’emprunteur, c’est en effet le système le prêt avec l’assurance lissée CNP que vous devez refuser. Pour plus d’informations, voir Crédit immobilier : Comment faire pour Banque Populaire Caisse D’épargne (BPCE) vous fait payer plus grâce à l’assurance emprunteur ? ou « FAKENEWS : La vérité sur le crédit immobilier lissé avec l’assurance prêt en baisse de BPCE. Ces deux organisations demandent régulièrement la forme normalisée de votre assurance afin de faciliter la lecture des documents d’assurance et de faire leur comparaison d’équivalence de garantie.
  • LCL : Le conseiller bancaire dispose également, comme chez BNP ou SG, d’un logiciel qui fait référence aux contrats d’assurance emprunteur sur le marché. Ainsi, en 10 minutes, vous et votre conseiller bancaire pouvez être réparé.
  • Banking en ligne (Boursorama, Fortuneo, Hello Bank, ING,…) : il s’agit généralement d’un service interne qui répond à la demande d’assurance externe. Point très positif et nous l’avons développé dans l’article sur le meilleur APR du mois, tout est écrit. Ainsi, la plupart du temps la demande d’assurance externe est faite en même temps que la demande de prêt avec le plein respect de la lois en vigueur.

Comme vous pouvez le voir la moitié des banques sur le marché utilisent des logiciels pour gagner du temps. Ainsi, tout peut se passer d’une manière rapide et facile. Si la réponse est favorable, vous n’aurez qu’à mettre en place votre contrat d’assurance. Si c’est négatif, je vous invite à l’envoyer à votre courtier d’assurance emprunteur afin qu’il puisse vous préparer une réponse adaptée ou apporter des corrections au contrat ou à la soumission.

Vous disposez maintenant de toutes les informations de base qui vous permettront de faire respecter vos droits d’emprunteur.

Les dernières informations qui peuvent vous servir et vous empêcher de perdre du temps avec des soumissions d’assurance emprunteur qui ne correspondent pas aux exigences de votre banque seront les suivantes :

Quelles sont les exigences en matière d’assurance par banque ?

Nous avons créé une table qui inclut banque par banque les critères souhaités et l’impact tarifaire que cela peut avoir sur le contrat d’assurance en délégation que vous pouvez choisir.

Si je fais un prêt chez LCL ou Boursorama, puisqu’ils attendent une couverture de base (acceptation des restrictions sur les conditions dorsales et psychiques et pas d’attente pour la couverture d’invalidité partielle IPP) je paierai en moyenne mon délégation d’assurance 11 à 21% moins cher que si je fais mon prêt à CIC ou CASDEN (refus de restrictions sur les conditions dorsales et psychiques et pas d’attente pour la couverture d’invalidité partielle IPP

Si le budget Assurance est de 20 000€, 20% c’est 4000€ et un impact sur le TAP qui sera loin d’être négligeable.

Pour conclure et comme vous venez de le voir, le fait de rester sur des choses simples qui est à dire sur les lois fondamentales (Loi Lagarde) vous apportera simplicité, gagnant du temps et des garanties quand au niveau de votre APR.

Il en va de même pour les personnes qui peuvent avoir des difficultés à emprunter en raison d’une maladie ou d’une histoire de santé. La loi et surtout la loi Lagarde est exactement la même pour tous. Ainsi, les informations bancaires régulièrement transmises (toujours oralement bien sûr) indiquant que la banque ne sera en mesure d’accepter toute assurance externe qu’après avoir terminé l’ensemble de l’assurance médicale dossier et obtenu, la réponse de l’assurance de la banque est totalement fausse.

D’une manière générale, rappelez-vous que tout ce qui est indiqué oralement mais non confirmé par écrit a une grande chance d’être un Fakenews…

On se souviendra de cet article que toutes les personnes qui pourraient vous vanter du mérite de la théorie des bonbons à la menthe (prendre l’assurance de la banque, puis changer) ne sont pas ceux qui conduisent. Que pensez-vous des amis qui, après une soirée arrosée, vous vous installerez au volant de votre voiture en vous disant que vous pouvez conduire (signe en bas à droite — Assurance prêt : Ce que vous devez savoir avant de signer ou de négocier !) et tout ira bien ?

Je vous laisse répondre à la question et vous donner votre propre analyse de ce genre de discours, car comme nous l’avons vu, les conseillers ne sont pas les payeurs et c’est vous, l’emprunteur, qui avez pris le risque de signer un chèque en blanc.

Trouver la meilleure banque en consultant des avis

Vous pouvez avoir de nombreuses raisons de vouloir changer de banque. La vôtre coûte trop cher, un prêt est plus intéressant ailleurs, ou vous ne pouvez pas épargner comme vous le voulez… Qu’importe la raison, pour trouver une meilleure banque, il est important de tout savoir sur la prochaine que vous allez rejoindre. Pour cela, vous pouvez consulter les avis sur banque-info.com. Vous trouverez les avis de chaque banque en ligne et traditionnelle, pour vous permettre de trouver rapidement celle qui vous correspond.

Attention, il n’y a pas que les frais qu’il faut prendre en compte quand on change de banque. De nombreux critères sont à analyser comme les frais à l’étranger, les taux d’intérêt, les possibilités d’emprunt… La meilleure banque pour vous ne sera pas forcément le même pour un autre. En vous rendant sur le site, vous verrez que les caractéristiques des banques sont parfaitement détaillées, pour vous guider au mieux vers le meilleur choix possible.

Le succès des banques en ligne

Parmi les banques les plus appréciées par les Français, vous allez rapidement vous rendre compte que beaucoup sont exclusivement des banques en ligne. Celles-ci ont de nombreux avantages, notamment le fait d’être plus facilement accessibles. En effet, pour ouvrir un compte bancaire sur l’une d’elles, vous n’avez généralement pas besoin de justifier de revenus réguliers. Et les offres de bienvenue sont souvent intéressantes.

Certaines banques en ligne possèdent même des accords avec des agences d’autres banques pour que vous puissiez déposer votre argent ou des chèques plus facilement. Vous pourrez également joindre des conseillers plus rapidement en passant par les services de téléphone, de chat ou de mail proposés par les banques en ligne. Et de nombreuses banques en ligne proposent également des cartes bancaires gratuites. À vous de trouver celle qui vous correspond le plus.

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